15 mai 2016 Kim

Art Feast records, deep house, party and love made in Lyon.

Art Feast, un collectif, un label, une bande de copains, des acteurs de « la nuit » lyonnaise présents depuis des années, mais les connaît-on vraiment ?

Art Feast c’est un groupe de pote, un collectif, un label, où des noms Philippe, alias Miimo, Dj résident des soirées Art Feast depuis (presque) leur création, qui a fêté ses dix de mix il y a quelques semaines. Ou encore Romain, le sage homme de l’ombre. Des amis, des proches, des visages que nous avons tous déjà vu en soirée.

Klaaar, DJ et producteur et patron de Art Feast records a accepté de nous répondre pour une rapide interview à propos de son label / collectif lyonnais, et ce, pour notre plus grand plaisir.

 

  1. Salut les gars, Art Feast records c’est un label, des soirées, des artistes, et surtout une bonne bande de copains vu de l’extérieur. Mais c’est parti de quoi au départ ? Quelles furent les étapes clés de votre construction ?

C’est clair que notre amitié a été et est toujours fondamentale au bon fonctionnement de notre crew et du label. C’est un investissement très important en temps et en énergie, une passion, une façon de vivre et notre complicité est le ciment qui fait tenir le tout.

Art Feast a été créée il y a 8 ans dans le but de produire des soirées à la programmation défricheuse autour de la musique électronique. Notre affinité avec la House se ressent fortement dans notre programmation, ainsi que l’influence qu’a exercé la période ou nous avons vécu ensemble à Berlin.

L’envie d’aller au delà des soirées et de collaborer avec les artistes que nous avions rencontrés, ainsi que de mettre en avant des artistes lyonnais nous ont amené à créer le label Art Feast Records.

Aujourd’hui nous nous définissons principalement comme un label.

 

  1. Parlons un peu du label : ce sont déjà 5 sorties dont des vinyles qui furent faites avec des artistes locaux, est-ce important pour vous que ces producteurs soient de la région lyonnaise ? Entretenez-vous des liens avec des disquaires locaux pour promouvoir vos sorties ?

L’important pour nous c’est de travailler avec des gens que l’on aime et que l’on respecte, qu’ils soient de Lyon ou non. C’est pour cela que l’on retrouve au coté de Klaaar, des artistes locaux talentueux que l’ont connait bien car ils sont lyonnais (Jaysper, Ortella), mais aussi beaucoup de producteurs qui sont venu jouer à nos soirées (Beaner, Pipovitch, Tetro, Map.ache, Terence Parker…). La house et techno made in Lyon émergent enfin et s’affirment à un niveau international. On est fier d’y apporter notre contribution, en pensant que les artistes locaux doivent aussi en profiter.

Même topo chez les disquaires Lyonnais, qui en quelques années sont redevenus une plaque tournante de la scène, en lançant leurs labels et leur propre distribution. Il y a une énergie qui pousse tout le monde vers le haut On a de la chance pour l’instant, a quelques exceptions près, tout le monde travaille en bonne intelligence.

Petit bijou festif  by Art Feast Records

 

  1. Vous travaillez avec de nombreux clubs locaux dans le cadre de vos soirées. Que pensez-vous de la vie nocturne lyonnaise et de son évolution ? Pensez-vous qu’elle a encore de beaux jours devant elle ?

Elle a de beau jour devant elle évidemment, le socle est posé et le béton est en train d’être coulé. Les pouvoirs publics soutiennent les manifestations électroniques et les acteurs s’organisent. Ceci dit on arrive à un seuil qui frôle parfois la saturation en terme d’offre, ce qui peut être un risque pour les organisateurs qui n’ont jamais de garantie sur la réussite d’un événement. Beaucoup de clubs voient en la musique électronique un nouvel Eldorado, ce qui à mon avis n’est pas une bonne chose. Aussi les cachets des artistes et dj explosent et les soirées ont un coût logiquement plus conséquent.

Enfin Le public lyonnais est principalement fait de jeunes étudiants qui pour la plupart quittent la ville passé leurs 25 ans, qui sait donc qui sera et où sera ce public dans 5 ans ?

Mais pour l’instant il répond présent et tout le monde en bénéficie, ce qui profite au développement de la scène locale et à l’émergence d’artistes. On remarque aussi que de bonnes idées sortent de l’émulation qu’a crée la scène lyonnaise. L’application Owl par qui recense les soirées et concert, en est un exemple.

Une des premières sorties d’Art Feast records

 

  1. Avez-vous envie de vous exporter ? Faire des soirées dans d’autres villes par exemple ? Etablir des partenariats avec d’autres artistes ?

En tant que label il est primordial pour nous de nous exporter, et de trouver des partenaires pour nous continuer à nous développer et prendre du plaisir. Le but de sortir des disques est d’aller les jouer partout, le plus possible. Partager le fruit de notre travail en dehors de Lyon est naturel. On a la chance de rencontrer beaucoup d’artistes et de programmateurs et c’est dans notre philosophie de créer un échange avec eux.

 

  1. Art Feast semble avoir une forte influence berlinoise avec des soirées comme la beste modus à venir, une soirée dédiée à Katermukke. Comment expliquez-vous cet attrait pour Berlin ? Pensez-vous que Lyon prenne un air de Berlin parfois ?

Un air de Berlin, peut être pendant les Nuits Sonores, mais le reste de l’année non. Il suffit d’être aller une fois dans un club à Berlin pour s’en rendre compte. Ceci dit la programmation Lyonnaise n’a rien à envier à celle de certains clubs Berlinois.

L’attrait de la jeunesse pour Berlin va au delà de la musique, c’est avant tout une expérience qu’elle veut aller vivre là bas.

Certaines villes remplissent votre vie…

 

  1. Chez Art Feast le resto avant la soirée, c’est plutôt côte de boeuf ou salade de saison ?

Quenelles pour tous.

 

  1. Quels sont les projets actuellement sur la table concernant le label ? Des nouvelles sorties ? Des nouveaux artistes ?

Nous allons continuer les collaborations avec d’autres labels comme nous avons pu le faire avec Kann records. Les sorties se présenteront principalement sous la forme de various. On devrait avoir deux nouvelles sorties d’ici la fin de l’année. House évidemment.

 

Une belle collaboration entre deux lyonnais sortie chez Art Feast Records 

 

Un grand merci à Guillaume pour le temps qu’il nous a consacré !

 

Interview conçue par Kim Banerjee

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